Jean Yvon Simon s’engage volontairement dans la Marine nationale en février 1939 pour cinq ans. Il est alors affecté à l’école des fourriers avant d’être embarqué. Démobilisé le 3 octobre 1941, il regagne la région brestoise et se retire au Folgoët comme ouvrier agricole.
En novembre 1943, il est contacté par le mouvement Défense de la France (D.F). Il fait partie des effectifs recrutés pour former l’embryon d’une unité paramilitaire. Il sert d’abord d’agent de liaison avant d’être désigné comme chef de groupe. En janvier 1944, les résistants de la commune de Kernouès, auparavant affiliés à Lesneven, sont pris en charge par le responsable cantonal de Guissény-Plouescat, Joseph Barach. C’est ainsi que Jean Simon rejoint le futur demi Bataillon F.F.I de Guissény-Plouescat, Compagnie Guissény, Section de Kernouës, Groupe n°2 - Bretagne.
En mars 1944, mettant à profit son expérience militaire, il sert d’instructeur à son groupe à l’arrivée des armes dans le secteur. Présent aux différents parachutages annulés, il est également présent à celui du 2 août 1944 où plusieurs conteneurs sont largués pour équiper les F.F.I du secteur. Le 5 août, sur ordre, il prend le maquis et participe à la distribution des armes et à la préparation à l’insurrection. Au déclenchement des opérations militaires le 6 août, il participe à la Libération de la région de Lesneven.
Après ces combats, son unité est déployée à l’Ouest de Brest, pour la réduction de la poche allemande du Conquet. Lors d’une patrouille, Jean Simon est détaché auprès d’une unité américaine (Rangers). Il est blessé lors de la prise de Kergounan à Ploumoguer par un tir de mortier le 6 septembre 1944 vers 18h30. Quatre autre soldats F.F.I de sa section sont également touchés. Pour sa part, Jean Simon est touché à la jambe droite, aux fesses, dans le dos et à l’avant bras gauche.
À l’issue des combats de la Libération de Brest, il s’engage de nouveau dans l’Armée pour la durée de la guerre. Il est affecté au 2ème Régiment d’Infanterie Coloniale (R.I.C) le 27 octobre 1944. Il sert jusqu’en décembre 1945 puis se réengage en 1950 dans l’armée.
La sépulture de Jean Simon se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 22, Rang 4, Tombe 26]
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