Guillaume Kerleroux est électricien. Il semble être un militant et syndicaliste communiste. Il épouse l’employée des Postes Isabelle Rognan le 11 juillet 1936 à Landerneau. De leur union, naît leur fille Madeleine en 1937 qui hélas, décède en 1938. Le couple aura ensuite cinq autres enfants entre 1941 et 1950.

Sous l’occupation, Guillaume Kerleroux travaille à l’arsenal de Brest. Il entre en Résistance en mai 1942 en intégrant le mouvement Front National (F.N). Le 1er avril 1943 il est arrêté dans l’arsenal de Brest pour sabotages de machines électriques.

D’abord interné à Brest jusqu’au 2 octobre, il est transféré à Tours avant d’être dirigé sur
Fresnes le 26 octobre. Il est déporté en Allemagne le 25 novembre 1943 et passe par Karlsruhe et la prison de Saarbrücken. Il est ensuite transféré à la prison de Rheinbach où il croise le landernéen Louis Derrien et le brestois Jean Coateval. Guillaume Kerleroux est une nouvelle fois transféré, cette fois à Siegburg.

Libéré en avril 1945 par l’Armée américaine, il découvre à son retour sur Brest que son logement a été détruit durant le siège de la ville en août et septembre 1944. Il loge alors un temps en baraque à Lambézellec. Il semble reprendre son activité militante également.

Pour son engagement dans la Résistance, il reçoit la médaille Militaire et la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme en 1958. Deux ans plus tard, il reçoit la médaille de la France libérée. En 1971, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur.

La sépulture de Guillaume Kerleroux se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 45, Rang 3, Tombe 5]