Marguerite Corbel n’est à proprement pas une membre du groupe Elie mais par son aide apportée au groupe Elie, aux heures les plus tragiques, elle méritait d’être citée.
Marguerite Corbel travaille chez le marchand de vins Berthelot, au 16 de la rue Algésiras.
Le 27 mai 1941, le résistant Roger Ogor, recherché par le S.D allemand, revient à Brest afin de chercher des fonds, pour passer en Angleterre avec Henri Auffret. Pour l’aider, il va d’abord rencontrer Félicie Riou qui lui fournit linge, effets de toilette et 4 000 francs.
Puis cette dernière amène Ogor voir la sœur aînée de son compagnon d’évasion, Marguerite Corbel, née Auffret. Pour aider son frère et son ami à éviter une éventuelle arrestation, elle fournit 3 000 francs supplémentaires à Roger Ogor.
Quelques jours après, le S.D de Brest fait une descente à son domicile pour l’arrêter. Marguerite est amenée à l’Aussenkommando du S.D de Brest, situé dans les locaux de l’école Bonne-Nouvelle dans le quartier de Kérinou. On lui reproche d’avoir coopéré à l’évasion d’un fugitif. Elle nie connaître les faits reprochés à Ogor et se contente de dire qu’elle a aidé son frère. Son alibi tenant la route et son lien de parenté clairement établi, Marguerite est relâchée dans la journée.
Pour son action, elle risquait une peine de réclusion, ce qui arrivera à Félicie Bizien pour l’aide apportée à Ogor.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo d’elle, n’hésitez pas à nous contacter.