Louis Adrien Roué devance son appel et s’engage volontairement à la déclaration de guerre en 1939. Il est versé au 371e Régiment d’Artillerie dans lequel il sert lors de la Campagne de 1940. Démobilisé en septembre 1940, il regagne ses foyers à Plabennec. Il est alors employé à la mairie de Plabennec comme secrétaire de mairie à partir du 15 octobre 1940.
Le Service du Travail Obligatoire (S.T.O) est instauré au début de l’année 1943. Louis est dans la tranche d’âge des requis pour un départ en Allemagne mais ne l’entend pas de cette oreille et se dissimule et devient de fait, réfractaire. La recherche semble assez molle par la gendarmerie car il poursuit son emploi à la mairie de Plabennec.
En septembre 1943, Louis Jaouen de Plabennec l’approche et lui propose d’intégrer la résistance locale, affilié au mouvement Défense de la France. Louis Roué accepte et va agir localement en distribuant des tracts et journaux. Il participe au recrutement et se serait livré à des sabotages. Son poste lui permet également de fournir de faux papiers d’identité.
Lors de la création de l’unité combattante du canton, il est affecté à la Compagnie F.F.I de Plabennec. Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, Louis Roué est présent au maquis dans la lande de Kervillon à Ploudaniel pour la réception du parachutage d’armes par la R.A.F.
Au déclenchement des opérations militaires de reconquête du territoire, il se bat avec son unité dans le secteur de Plabennec - Gouesnou. Mi août, la Cie F.F.I de Plabennec est engagée dans les combats de la poche du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944. Son unité est enfin employée au nettoyage des zones de combat pour récupérer les armes et munitions ainsi qu’assurer la sécurité dans les secteurs libérés.
Démobilisé le 1er octobre 1944, il est rappelé en service le 7 juillet 1945 au Centre d’Organisation de l’ Arme Blindée 411 à Dinan. Il est affecté au 12e régiment de chasseurs d’Afrique jusqu’à la fin d’octobre 1945 avant sa démobilisation définitive.
Après guerre, il devient secrétaire de mairie à Guipavas.
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