Marcelle n a que 11 ans lorsque sa mère meurt. Elle assure toutes les tâches du logis jusqu’a ce que les autorités conscientes de la lourdeur du fardeau imposé à une enfant, décident de sa prise en charge par une institution religieuse parisienne . Une fois son père devenu grabataire elle est contrainte de quitter l’ institution et, devant gagner sa vie elle se retrouve à Brest en septembre 1939 à la veille des hostilités. Elle s’engage dans la résistance et intègre en mai 1943 le mouvement "Défense de la France" , et prend une part active aux opérations du groupe d’Action directe. Elle recherche et héberge des aviateurs alliés après les bombardements, et aide à leur rapatriement. Elle héberge également plusieurs membres du Corps Franc d ’action directe. Le 9 mars 1944, après l ’arrestation de l’ un d ’entre eux, elle entrepose chez elle une partie des munitions. Le 5 juillet 1944, plusieurs membres du groupe sont arrétés, mais Marcelle parvient à rentrer dans la maison occupée par les allemands, et réussit à récupérer les armes et les munitions dissimulées sous un tas de charbon, qu’elle apporte à Yves Hall. Arrêtée à son domicile le 24 juillet 1944, elle parvient à s évader grâce à des résistants du groupe, et échappe de nouveau à la Gestapo le 27 juillet. Sur ordre elle prend le maquis le 2 aout 1944 du côte de Châteaulin ou elle intègre le deuxième bataillon FTP Stalingrad, et continue la lutte jusqu’à la libération de la région. Elle est démobilisée le 18 septembre 44 avec le grade de sergent. Pour son action dans la résistance elle reçoit les distinctions suivantes : ,croix du combattant, croix du combattant volontaire croix du combattant volontaire de la résistance, reconnaissance de la nation 1939 1945, médaille commémorative de la guerre 39/45 Enfin un diplôme d honneur aux combattants de l ’armée française lui est remis en 2010.