DEVIC Émile

Émile Prosper Devic fait son service militaire en 1924 avant d’épouser Marcelle Josselin le 17 décembre 1925 à Saint-Ouen. De cette union, naîtra un enfant. En 1939, la famille réside au 60 rue Danton à Brest. Mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, son parcours durant la drôle de guerre et la débâcle nous est méconnu.

Sous l’occupation, il travaille à l’arsenal de Brest aux ateliers de l’Artillerie Navale sous les ordres de l’ingénieur Hippolyte Foulon. En mai 1942, il fait partie des premières personnes contactées par Gilbert Garbe pour former un groupe de renseignement pour la résistance. Émile Devic accepte et devient dès lors un agent du réseau Confrérie Notre-Dame. Nous ignorons, pour le moment, la nature des services rendus par Émile Devic dans la clandestinité.

Il aide cependant avec son responsable, le résistant communiste Yves Le Faou à échapper aux recherches allemandes en fin août 1943.

Lors du siège de Brest, il semble s’être mis au service de Raymond Deshaies.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives municipales de Brest, registre d’état civil (1E231) et liste électorale de 1939 (1K90).
  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattant volontaire de la résistance d’Émile Devic (1622 W).
  • Amicale du réseau C.N.D-Castille, notice synthétique d’Émile Devic.
  • Geneanet, notice généalogique d’Émile Devic.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossiers individuels de résistant d’Émile Devic (GR 16 P 182426 et GR 28 P 4 34 144) - Non consultés à ce jour.

Remerciement à Françoise Omnes pour la relecture.