BARON Armand

Armand Jean François Michel Baron suit des études à l’École Pratique d’Industrie et de Commerce de Brest avant d’intégrer le personnel de l’Arsenal comme dessinateur. Il réside dans les années 1930 au 59 rue Navarin. Armand Baron épouse Paulette Messager (1912-2004), le 10 avril 1933 à Brest et de cette union naît un enfant. La famille s’installe alors au 153 rue de la Vierge (actuellement rue Glasgow), chez ses beaux-parents. À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, le dessinateur est mobilisé avec le statut d’affecté spécial. Il reste alors à son poste à l’arsenal et voit arriver les allemands dans la cité du Ponant.

Sous l’occupation, Armand Baron est contacté par Gilbert Garbe, dit Artilleur, pour entrer dans la résistance. Il intègre alors le réseau Confrérie Notre-Dame en octobre 1942. Dès lors, il transmet à son interlocuteur des informations sur les activités allemandes à l’arsenal.

Pour son engagement clandestin, il reçoit un témoignage officiel de satisfaction par le Ministre de la Marine Jacquinot en 1947.

La sépulture de Armand Baron se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 37 Rang 7 Tombe 18]

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives municipales de Brest, registres d’état civil (1E/L118 et 2E170).
  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattant volontaire de la résistance d’Armand Baron (1622 W).
  • Amicale du réseau C.N.D Castille, notice synthétique d’Armand Baron.
  • Brest métropole, service des cimetières - sépulture d’Armand Baron.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossiers de résistant d’Armand Baron (GR 16 P 33838 et GR 28 P 4 42 475) - Non consultés à ce jour.

Remerciements à Françoise Omnes pour la relecture.