DORLÉANS Henri

Henri Dorléans est une forte personnalité. Vétéran de la première guerre mondiale, il s’engage comme volontaire en 1915 mais il est porté déserteur en 1917. Peu avant la fin de la guerre, il est condamné à 5 ans de prison pour désertion. En octobre 1919 il parvient à s’évader et prend la direction de la Belgique où il épouse Jeanne Dolbo à Bruxelles le 25 mars 1922.

Il semble avoir été recruté dans la résistance au sein du groupe Elie par Roger Groizeleau.

Il parvient lors de la vague d’arrestations à échapper aux allemands en mai et juin 1941. Il est connu des services allemands qui tentent d’obtenir des informations pour mettre la main dessus, notamment en questionnant le gendarme Joseph Grannec, peu avant son arrestation, le 20 juin 1941.

Lors du procès du groupe Elie à Paris en novembre 1941, il est cité comme fugitif.

Henri Dorléans, toujours recherché en juillet 1942, se met au vert du côté de Saint-Renan. Il trouve aide et refuge auprès des résistants et patriotes locaux, notamment chez Guy Breton, Gabriel Vaillant, M. Cardinal et Pierre Salaun de Quilimérien. Il sera reconduit quinze jours plus tard sur Brest, en automobile de nuit.

Il est arrêté le 3 mars 1943 et reste en internement jusqu’au mois de juin. Le 27 du même mois il est déporté en Allemagne, au camp de Buchenwald. Il y restera jusqu’en avril 1945 où il est rapatrié en France.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Portfolio

Sources - Liens

  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier individuel de résistant d’Henri Dorléans (GR 16 P 189950), aimablement transmis par Edi Sizun.
  • Fondation pour la mémoire de la Déportation, registre des déportés (I.110).
  • Arolsen archives, centre International de la Persécution Nazi.
  • BRETON Guy, L’angoisse et la foi, éditions Mémoires Vives, Plouguin, 2012.