BALCON François

François Marie Balcon épouse Marie L’Hostis (1913-1989), le 23 juin 1938 à Landéda. Sous-officier de la Marine Nationale, François Balcon est affecté sur le croiseur Algérie comme Quartier-maître chauffeur. Sous l’occupation, il est basé à Toulon où il est mis en congés d’armistice le 27 novembre 1942, suite à l’envahissement de la Zone libre par l’Armée allemande. François Balcon se retire alors à Landéda, au Stang dans sa famille.

Il est contacté en juin 1944 par la Résistance locale. Il accepte de rejoindre les rangs du Bataillon F.F.I de Lannilis. Il est alors versé à la Compagnie de Landéda sous les ordres de Joseph Caraës.

A la réception des armes au début d’août 1944, François Balcon est nommé chargeur d’un fusil-mitrailleur. Deux jours plus tard à Gouesnou, le 5 août 1944, les chefs cantonaux de la résistance de l’Arrondissement F.F.I de Brest reçoivent l’ordre d’engager le combat avec leurs unités. Le Bataillon de Lannilis déclenche les hostilités dans la soirée. Les unités sont alertées et rassemblées pour attaquer la casemate du pont de Tréglonnou et le camp allemand de Kerbabu à Lannilis.

François Balcon participe, avec son unité à l’attaque du camp allemand basé au manoir de Kerbabu. Les F.F.I encerclent la position et se préparent à l’attaque. A 1 heure du matin, le signal est donné, tous les hommes bondissent vers les objectifs assignés, ils sont arrêtés et cloués au sol par un violent tir de barrage. Quelques groupes réussissent à avancer et donnent l’assaut mais l’ennemi est bien supérieur en nombre et matériels que les estimations le prévoyaient. Bien retranchés, les allemands tiennent en respect les F.F.I qui se replient.

Dans l’action, François Balcon est touché une première fois par des éclats de grenade. Il poursuit néanmoins l’engagement jusqu’à l’éclatement de son arme. Il utilise alors les grenades dont il dispose mais est à nouveau grièvement touché. Il est évacué et soigné quelques jours dans la clandestinité avant la Libération complète du secteur. Il reste en convalescence jusqu’à la fin d’année 1944.

Pour son engagement au feu et ses blessures, François Balcon est cité à l’ordre de la Division et reçoit la Croix de Guerre 1939-1945.

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