VILLOT Michel

18 juin 1940 : a quitté la France en vue de rejoindre l’Angleterre à bord du "Marrakech" sur lequel il s’est embarqué à direction du Maroc avec ses camarades CAPITAINE ET STEPHAN Louis.
Avait pour camarades à Casablanca Mr LE ROY, herboriste à Brest rue Jean-Jaurès et son cousin Mr JONCOUR, et était en relation avec BOENNEC Jean, place Guérin à Brest, lequel était à Meknès.

31 décembre 1940 : les engagements n’étant pas acceptés, rentré à Brest.
À d’abord travaillé quelque temps avec ÉLIE Louis (groupe "Elie"), mais le père ayant trouvé les jeunes gens de ce groupe très imprudents, il a fait cesser toute activité dont les conditions de travail ne paraissaient pas suffisamment sûres.

Août 1941 à février 1942 : sans être inscrit au réseau, il fournit des documents photographiques sur les défenses allemandes de la région de Brest et des environs, à des agents du réseau "Famille" qui les destinaient à l’organisme central de la Région du Finistère.
Contacté par sa sœur Jacqueline Villot à Brest, agent de renseignements.

Avril 1943 : contacté par Jean Senellier, étudiant et l’un des initiateur du groupe de Résistance mouvement "Défense de la France" dans le canton de Saint-Renan.
Il a alors essayé de repartir en Angleterre rejoindre les F.F.L. avec l’aide du chanoine GUERMEUR, curé de Kerbonne (de D.-F.).
Le guide n’étant pas venu au rendez-vous a voulu passer par l’Espagne avec un groupe d’amis :

  • SAMPIAL Gilles, 120 rue Pelleport à Paris.
  • GALLAND Edouard 73, rue Jean Jaurès à Brest.
  • MAGNIN Émile de Brest.
  • MAUVIEL Louis.
  • OMNES Yves qui manqua le départ.

Jean Senellier se rapprocha de cette bande de jeunes gens sur les ordres de BOULAIRE Jacques (de D.-F.), et avait voulu les dissuader de partir, et n’y arrivant pas leur avait donné rendez-vous à Paris et probablement une filière.

20 juillet 1943 : Jean Senellier est arrêté.

24 juillet 1943 : arrêté dans le train entre Bordeaux et Biarritz.
Interné à Biarritz, Mont de Marsan, Fort du Hâ (Bordeaux), Compiègne.

28 octobre 1943 : déporté à bord du convoi de 935 prisonniers qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) à destination du K.-L. Buchenwald (matricule 31005) puis transféré au camp de Dora à quelques 80 kms.
Blocks 51, 57, 58 puis 17.

7 mars 1944 : décès au camp de Dora (à l’âge de 19 ans).

APRÈS LA LIBÉRATION

24 novembre 1950 : Citation à l’Ordre du Corps d’Armée avec l’attribution de la Croix de guerre.
19 mars 1953 : attribution du titre de déporté résistant. Grade fictif adjudant.
1955 : Médaille de la Résistance.

Publiée le , par Edi Sizun, Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Dossier individuel R.I.F. et D.I.R. S.H.D. Vincennes n° 16 P 595746 (2 chemises + 34 documents).
  • Archives départementales du Finistère, fichier départemental des prisonniers politiques et déportés (1397 W 2).
  • Ordre de la Libération, registre des médaillés de la Résistance française (J.O du 13/12/1955).