« Ils sautaient sur moi et enfonçaient leurs bottes », raconte une victime du Kommando de Landerneau, une unité créée par la Wehrmacht, chargée de pourchasser les résistants dans tout le Centre-Bretagne.
Jean-Yves Guengant raconte l’histoire de cette unité, composée de sous-officiers et de soldats, aidée par des supplétifs français dont les plus connus sont Hervé Botros et André Geffroy, anciens membres du Parti national breton. Des résistants retournés prêtent leur concours à la lutte contre l’Armée secrète et les FTP. Des informateurs et dénonciateurs aident le Kommando à capturer les résistants, qui sont torturés à la maison Colleville à Landerneau.
Après Les Disparus de Pontaniou, qui évoquait le massacre de résistants à Brest l’été 1944, Jean-Yves Guengant, à la suite d’une minutieuse enquête, nous relate, dans ce second ouvrage, un des épisodes dramatiques qui ont précédé la libération de la Bretagne.

Préface de Christian Bougeard, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’UBO de Brest. [1]

Revue de presse

• Ouest-France, « Une machine à tuer » : comment le Kommando de Landerneau a conduit à la mort de 78 résistants (07/07/2025)
• Le Télégramme, Quand des Français aidaient à traquer des résistants : les ravages du Kommando de Landerneau mis en lumière dans un livre (07/07/2025)