Il a été arrêté dans la mairie de Ploudalmézeau lors d’une rafle organisée par les allemands à la suite de l’attentat commis sur deux de leurs soldats le même matin.
Transporté dans une ferme servant de camp à l’ennemi il y fut torturé à mort. Son corps fut retrouvé deux jours plus tard par les paysans qui regagnaient leur maison après la fuite des allemands vers Brest.
Il fut déclaré à tort victime civile avant que sa sœur n’enquête à son sujet et découvre qu’il était membre d’un réseau de résistance.Elle a obtenu des preuves irréfutables Françaises et Anglaises de sa participation au réseau Quand-Même avec le grade de sous-lieutenant.
Après la guerre, une décoration qui devait être remise à sa famille, s’est perdue dans les méandres administratifs.
Carte du combattant volontaire de la résistance n°:196384 à titre posthume.
Gabriel Bizien était sous-lieutenant, à titre posthume pour son homologation au réseau Quand-Même.