Jean François Marie Cadiou réside avant guerre au 27 rue Turenne et travaille comme mécanicien automobile à Brest. Il est mobilisé le 2 juin 1940.
Dans le second semestre de l’année 1943, il devient un agent de renseignement pour le réseau de Résistance Samson. Il transmet des informations d’ordre militaire à son réseau, notamment sur les mouvements et effectifs de l’armée allemande à Brest.
Le 22 mars 1944, il est pris en flagrant délit d’espionnage et arrêté. Interné à la prison de Pontaniou, puis à la prison Jacques-Cartier de Rennes. Il est finalement transféré au camp de Compiègne et déporté le 4 juin vers l’Allemagne. Il passe par les camps de Neuengamme, Watenstedt et Ravensbrück. Libéré par l’avance des Alliés, il est rapatrié des camps le 3 mai 1945 depuis Parchim en Allemagne.
Après guerre, il devient moniteur d’auto-école à Brest.
Pour son engagement dans la résistance et pour avoir subi la déportation, Jean Cadiou est récipiendaire des distinctions suivantes :
– Chevalier (1961) puis Officier (1971) de la Légion d’honneur
– Croix de Guerre 1939-1945, avec palme
– Croix du Combattant Volontaire 1939-1945
– Médaille des blessés de guerre
La sépulture de Jean Cadiou se trouve dans le cimetière de Saint-Martin à Brest [Carré B, Rang 1, Tombe 20]