MAUBIAN Alain

Alain Maubian est second-maître timonier à Saint-Servan (35), il y épouse Maria Coucoula en février 1939. De cette union naîtra un enfant. Alain est ensuite muté à Brest où il devient quartier-maître pilote sur un remorqueur.

Sous l’occupation, il est contacté par Clément Crochet [1], membre du réseau de résistance Confrérie Notre-Dame. De ce premier contact débouche le recrutement d’Alain en septembre 1942 par Alphonse Tanguy [2]. Alain opte alors pour le pseudonyme Spardeck pour ses activités clandestines.

De Isigny à Nantes, le réseau est implanté en dix secteurs. Alain Maubian devient en octobre 1943 le responsable avec André Pichard, dit Amphitrite, du secteur de Brest pour le réseau. Son activité et son rôle durant les combats de la Libération en août et septembre 1944 ne nous sont pas connus.

Pour son action dans la clandestinité, il reçoit en 1945 la Médaille de la Résistance Française. Après guerre, la famille s’installe à Bordeaux.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Ordre de la Libération, registre des médaillés de la Résistance française (J.O du 12/09/1945).
  • Amicale du réseau C.N.D Castille, notice synthétique d’Alain Maubian.
  • RENAULT Gilbert, Une affaire de Trahison, éditions Raoul-Solar, 1947.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossiers individuels de résistant d’Alain Maubian (GR 16 P 404506 et GR 28 P 4 34 134) - Non consultés à ce jour.

Remerciements à Françoise Omnes pour la relecture.

Notes

[1Résistant du secteur de Lorient, nous ignorons si il existe un lien entre eux ou par quel biais s’est déroulée cette entrevue.

[2Agent du réseau qui a œuvré dans le Morbihan pour le renseignement et les liaisons maritimes clandestines, sera abattu le 5 novembre1943