Jean-Marie Kermaïdic est le fils cadet d’une cultivatrice et d’un domestique, devenu à son tour cultivateur. Lors de la Première Guerre mondiale, son frère aîné Pierre décède lors du naufrage du cuirassé Danton, torpillé par le sous-marin allemand U-64 en 1917 au large de la Sardaigne. En 1923, Jean-Marie Kermaïdic devance son service militaire et contracte un engagement volontaire dans la Marine nationale. Il épouse une pupille de l’assistance publique, Jeanne Kermaïdic (1908-2001), le 25 octobre 1927 à Landéda. Alors qu’il s’est spécialisé comme électricien, le marin perd à cinq mois d’intervalle son père puis sa mère en 1931. Sa carrière se poursuit jusqu’en août 1939, date à laquelle il est admis à la retraite proportionnelle. Jean-Marie Kermaïdic réside à Kerheulguen en Landéda quand la guerre éclate. Ayant trouvé un emploi à la Société d’électricité industrielle à Brest, il est classé affecté spécial et n’est donc pas mobilisé dans la Marine nationale.
Son activité durant l’Occupation ne nous est pas connue à ce jour. À l’été 1944, il fait partie des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) de la Compagnie de Landéda du Bataillon F.F.I du canton de Lannilis. Il contribue aux opérations de Libération du canton, avant de poursuivre avec son unité plus à l’Ouest, pour réduire la poche allemande du Conquet.
Mémoires des résistants et FFI de l’arrondissement de Brest