Marie Henriette Kerboriou et sa sœur aînée Aimée sont les enfants d’une femme au foyer et d’un peintre en bâtiments, reconverti plus tard en peintre en voitures. La famille réside 10 cité de Kerigonan avant guerre. La jeune brestoise est très affectée par le décès de sa mère d’un cancer en 1937, de sa sœur d’une tuberculose en 1939 et de son père en septembre 1940.
Visiblement irritée par l’occupation allemande, elle lacère une ou plusieurs affiches allemandes de propagande contre l’Angleterre en ville, ce qui lui vaut d’être arrêtée fin 1940.
Internée à la prison de Pontaniou, elle est condamnée à une peine de prison inconnue à ce jour, tant pour la lacération, que son manque de correction lors de l’interrogatoire. Son jugement est entériné le 9 janvier 1941.
Sa grand-mère tente de plaider sa cause, en demandant la clémence au regard de son lourd deuil familial. Mais elle ce sera une fin de non recevoir de part des autorités d’occupation.
Ayant purgé sa peine, la jeune brestoise quitte le département et épouse Armand Lotton, le 17 mars 1943 à Rennes.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo d’elle, n’hésitez pas à nous contacter.