Jean-Marie Broudin est le seul garçon d’une fratrie de quatre enfants d’une commerçante et d’un employé des chemins de fer. Avant guerre, la famille réside au 3 rue de Madagascar au port de commerce à Brest. En octobre 1935, Jean-Marie Broudin et sa famille sont endeuillés par le décès de son père, Jean-Marie Broudin (1877-1935).
Sous l’occupation, Jean-Marie Broudin travaille comme chauffeur et réside au 13 place Keruscun à Saint-Marc.
Sans que l’on sache par quel truchement, ni la date exacte de son entrée en résistance, il semble que Jean-Marie Broudin ait fait partie des Francs-tireurs et partisans (F.T.P) de Brest à partir du premier semestre 1942. Ceci reste à étayer, une autre source indique qu’il effectuait de la propagande gaulliste.
Le 24 ou 26 février 1943, le jeune chauffeur est arrêté. Interné jusqu’en mars 1943 à la prison de Pontaniou, il est ensuite dirigé vers Compiègne, avant d’être déporté le 16 avril 1943 en Autriche. Dans le même convoi, l’on retrouve le résistant Pierre Kerguiduff.
Sous le matricule n°26653, Jean-Marie Broudin arrive au camp de concentration de Mauthausen avant d’être envoyé au Kommando Wiener Neustadt, puis Schlier en octobre 1943. Réaffecté au camp central en novembre, il y décède le 16 décembre 1943, à 23 ans.
En 1946, l’administration française transcrit de manière erronée son décès à la date du 6 janvier 1944.
À titre posthume, Jean-Marie Broudin est homologué administrativement au grade de Sergent F.F.I et reçoit la médaille Militaire et la Croix de Guerre 1939-1945, avec palme en 1954, ainsi que la médaille de la Résistance française en 1955.