CAMBLAN Pierre

Pierre Michel Camblan est le cadet des cinq enfants d’une femme au foyer et d’un second maître de la Marine nationale. Suite au décès de son père en 1926, il est adopté comme pupille par la Nation. Pierre Camblan réside au 21 rue Dixmude à Lesneven et obtient en juin 1934, son certificat d’études primaires. Trop jeune pour être mobilisé à la déclaration de guerre en 1939, il travaille sous l’occupation allemande comme ouvrier ajusteur à l’arsenal de Brest.

L’ouvrier de l’arsenal indique avoir été recruté dans la Résistance par Ernest Cabon en 1943.

En février 1944, il est convoqué pour partir travailler en Allemagne. Ce qu’il refuse, devenant ainsi un réfractaire au Service du travail obligatoire (S.T.O). Il perd son poste à l’arsenal mais retrouve du travail chez le marchand de vins Colliou et Cie à Lesneven.

À la création du Bataillon F.F.I du canton de Lesneven, il est naturellement affecté à la Compagnie F.F.I de Lesneven. Pierre Camblan semble être présent dans la nuit du 2 au 3 août 1944 au parachutage d’armes dans la lande de Kervillon à Ploudaniel.

Composition du groupe n°2 :
 ABALAIN Paul
 APPÉRÉ Pierre (Chef de groupe)
 BERVAS Georges
 BRANELLEC Paul
 CAMBLAN Pierre
 DIREUR Albert
 GÉLÉBART Jean
 JEFFROY Émile
 LANCHEC Jean
 LE ROUX Marcel
 LESCONNEC Jean
 PÉLLENNEC Jean-Louis
 REFLOCH François
 SÉITÉ Vincent
 THOMAS René

Avec son unité, Pierre Camblan participe aux opérations militaires de Libération du secteur de Lesneven avant d’être déployé plus à l’ouest, pour la réduction de la poche allemande du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944.

Après guerre, il retrouve du travail à l’arsenal, comme préparateur. Pierre Camblan épouse la couturière Marie-Thérèse Roué, le 20 mai 1946 à Lesneven et de cette union naîtront trois enfants. En secondes noces, il épouse Jeannie Mérour, le 12 juin 1969 en mairie annexe de Saint-Pierre-Quilbignon à Brest. Arrivé en retraite, Pierre Camblan s’établit à Kéric Bihan en Argol.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Portfolio

F.F.I de Lesneven
Crédit photo : Famille Pichon (2020)

Sources - Liens

  • Centre généalogique du Finistère (CGF29), registres d’état civil.
  • Archives départementales du Finistère, dossier de combattant volontaire de la Résistance (1622 W 3).
  • La Dépêche de Brest, édition du 12 juin 1934.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier d’homologation des faits de résistance (GR 16 P 102570) - Non consulté à ce jour.