Jean Allain Albert Marie Morizur est le cadet des trois fils d’une ménagère et d’un maître canonnier de la Marine nationale. Il réside en famille au bourg de Plounéour-Trez. En 1920, son frère François (1912-1920) décède à l’âge de 8 ans.
Peu d’éléments nous sont connus du parcours de Jean Morizur avant et pendant l’Occupation allemande.
En novembre 1943, son frère aîné Goulven Morizur est recruté par la Résistance cantonale de Guissény. En février 1944, Jean Morizur lui emboîte le pas et s’enrôle à son tour dans les volontaires prêts à prendre les armes en cas d’insurrection. À l’instauration des groupements communaux des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I), les deux frères Morizur sont logiquement affiliés au Groupe de Plounéour-Trez. Goulven Morizur en deviendra d’ailleurs le chef de section à l’été 1944.
Vers 1h45, dans la nuit du 6 au 7 août 1944, Jean Morizur se tue accidentellement avec son arme, au retour d’une mission dans la région de Guissény. Dans la journée, sa famille l’apprend et fait dresser l’acte de décès en mairie. Le jeune F.F.I est inhumé dans le cimetière communal de Plounéour-Trez.
La mention Mort pour la France est attribuée à Jean Morizur en 1948 et son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.