Charles Pierre Kerhoas est le fils d’une ménagère et d’un ébéniste. Dans les années 1930, il est établi à Saint-Pierre-Quilbignon en tant qu’entrepreneur de transports. Charles Kerhoas épouse Marguerite Marzin (1916-2004), le 22 mars 1935 à Saint-Pierre-Quilbignon. En âge d’être mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, nous ignorons son parcours durant la Guerre 1939-1940 ainsi que sous l’occupation.
Nous ignorons également la date et les modalités de son enrôlement dans la Résistance. En 1944, il fait cependant partie des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) du Groupement cantonal Brest-Ouest. Un témoignage anonyme et non daté, conservé aux Archives de Brest, relate que Charles Kerhoas aurait participé aux tractations auprès des polonais incorporés dans l’armée allemande. Cette action avait pour but de faire rallier ces effectifs à ceux de la Résistance au moment de l’insurrection. Une entrevue semble s’être déroulée entre plusieurs protagonistes, dont Charles Kerhoas et un certain Kerjinsky. Cette dernière entraîna alors des soupçons et probablement l’arrestation de Charles Kerhoas, le 27 juillet 1944 à Brest.
Au début du mois d’août 1944, avec l’approche des troupes américaines, les Allemands se préparent à soutenir un siège. Ils vident la prison de Pontaniou des résistants encore détenus et les exécutent sommairement le 7 août 1944. Charles Kerhoas fait très probablement partie de ces victimes. Porté disparu depuis, sa dépouille n’a jamais pu être localisée.
En 1956 à titre posthume, il est décoré de la médaille de la Résistance française.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.