François Marie Le Roy et ses cinq sœurs sont les enfants de cultivateurs établis au Crann à Plabennec-Gouesnou. Alors qu’il aide aux travaux agricoles dans la ferme familiale, François Le Roy est appelé à servir sous le drapeau le 8 juin 1940. En pleine débâcle, il rejoint le dépôt d’infanterie n°181 de Bordeaux avant d’être démobilisé en août. Pour substituer à ses obligations militaires, il est alors affecté aux Chantiers de la Jeunesse française (C.J.F), dans le camp n°16 Forêt du Rouet à Le Muy dans le Var. Libéré mi février 1941, il reste encore en Zone libre deux mois avant de revenir dans son Finistère natal pour retrouver la ferme familiale et son emploi de cultivateur.
En avril 1944, il semble donner son adhésion au groupement cantonal des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) de Plabennec. Affecté à la Section F.F.I de Gouesnou, il participe à la collecte de renseignements sur le dispositif défensif des allemands dans le secteur. En août 1944, François Le Roy prend le maquis à Kergrenn pour participer aux opérations militaires de libération et de défense du canton. Il participe ensuite à des reconnaissances jusqu’au abords de Brest.
Après la Libération du secteur, il reste au sein des F.F.I puis il est rappelé en service par l’armée française en reconstitution. Démobilisé en octobre 1945, François Le Roy retrouve l’exploitation familiale. Il épouse Marie Guiziou, le 27 juin 1950 à Lannilis.