Guénolé Louis Marie Gourhant est le dernier né des onze enfants de cultivateurs établis à Penandour à Plouzané.

Sans que l’on puisse préciser la date, Guénolé Gourhant devance son appel sous les drapeaux et contracte un engagement volontaire dans la Marine nationale à Brest. Matelot, il se spécialise en passant son brevet élémentaire d’élève infirmier en décembre 1940.

Son parcours sous l’occupation est méconnu. Il semble résider chez son frère aîné Joseph Gourhant, place aux Veaux à Saint-Renan. Par ses fréquentation de Guillaume Breton, Guillaume Doucen et parfois Yves Léon, l’infirmier de la Marine aurait rejoint les Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) en mars 1944. Son frère Joseph s’enrôle également.

À la formation de la Compagnie de Saint-Renan à l’été 1944, Guénolé Gourhant est affecté au Groupe de commandement, où il sert logiquement d’infirmier pour son unité. Il participe aux opérations militaires dans le secteur de Saint-Renan, Ploumoguer, Plougonvelin et du Conquet jusqu’à la reddition complète de la poche allemande, le 10 septembre 1944.

Après la Libération complète du secteur de Brest, Guénolé Gourhant est démobilisé des F.F.I à la dissolution de son unité F.F.I fin septembre 1944.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Guénolé Gourhant épouse Germaine Cornec (1920-2006), le 1er mai 1945 à Saint-Renan et de cette union naît leur fille Monique. La famille réside au 12 rue Saint-Yves à Saint-Renan.

Il succombe (en service ?) d’une tuberculose pulmonaire le 20 janvier 1959.