BURLOT Louis

Louis Burlot est le fils d’un palefrenier et d’une ménagère. Il réside et pratique le football à Saint-Renan, au sein de l’équipe La Renanaise, dans le milieu des années 1930. Mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, son parcours durant la drôle de guerre et la débâcle est inconnu. Il se distingue néanmoins dans les combats de juin 1940 à deux reprises. Blessé, il refuse d’être hospitalisé pour rester à son poste. Cette attitude lui vaudra d’être cité à deux reprises et d’être décoré de la Croix de Guerre 1939-1940, avec étoile d’argent.

Nous ne disposons que de peu d’éléments sur son parcours dans la Résistance et plus généralement sur son activité durant l’occupation. Rentré à Saint-Renan, il est commis à la perception de Saint-Renan. Il serait entré en Résistance à compter du 10 décembre 1942 en tant qu’agent de renseignement et de liaison, ceci reste cependant à étayer, son nom n’ayant pu être trouvé dans les registres des réseaux évoluant dans le secteur. Il aurait également participé à la recherche, au secours et à l’hébergement d’aviateurs abattus lors des bombardements sur Brest avant d’aider les réfractaires au Service du travail obligatoire (S.T.O) à se soustraire à cette mesure en fournissant de fausses pièces d’identité et d’alimentation.

Louis Burlot épouse Francine Kérébel (1923-2007) le 22 février 1944 à Saint-Renan.

Le même mois, lors du recrutement théorique de patriotes prêt à prendre les armes en cas d’insurrections dans les rangs des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I), Louis Burlot aurait participé à l’organisation, en liaison avec Guillaume Breton, chef cantonal de la Résistance à Saint-Renan. À la constitution de la Compagnie F.F.I de Saint-Renan, Louis Burlot aurait été affecté à la 2ème Section. Son nom n’a cependant pu être retrouvé sur le registre de la Compagnie daté du 22 août 1944. Il est donc davantage probable que Louis Burlot se soit enrôlé dans les F.F.I après la Libération de Saint-Renan, pour poursuivre le combat vers Le Conquet. Il prend part aux opérations de la Libération dans le canton et notamment à la réduction de la poche allemande du Keringar et Kermorvan jusqu’au 10 septembre 1944.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Portfolio

Démobilisation des F.F.I à Saint-Renan (fin septembre 1944)
Crédit photo : Gildas Priol - tous droits réservés

Sources - Liens

  • Famille Burlot-Le Palud, document et iconographie.
  • Commune de Saint-Pol-de-Léon, registre d’état civil.
  • Musée du Ponant à Saint-Renan, archives de la Compagnie F.F.I de Saint-Renan.
  • La Dépêche de Brest, éditions du 19 janvier 1934, 31 janvier 1934, 24 février 1934 et 25 mars 1944.