COAT Jean

Jean Marie Coat contracte un engagement volontaire pour dix ans dans la Marine nationale en 1919. Quelques années plus tard, il épouse Marie Guével (1903-1987), le 12 juillet 1925 à Bourg-Blanc et de cette union naîtront deux enfants. Jean Coat poursuit ensuite sa carrière dans la Marine jusqu’à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. Avec le grade de premier-maître canonnier, il est affecté sur le torpilleur Hardi, mis en service en juin 1940. Parvenu à rallier la Zone libre, il reste à son bord jusqu’en janvier 1941 avant d’être affecté sur le cuirassé Richelieu jusqu’en mai 1942. En août, il est affecté au cuirassé Strasbourg jusqu’au sabordage de la flotte, le 27 novembre 1942. Mis en congés d’Armistice en mars 1943, Jean Coat retrouve sa commune natale.

Au moment de l’insurrection en août 1944, Jean Coat intègre l’effectif de la Compagnie F.F.I de Bourg-Blanc, semble t-il comme chef de groupe. Le 9 août, il participe à l’attaque d’un convoi allemand traversant le bourg en direction de Brest. Deux jours plus tard, il dirige une poursuite contre un groupe ennemi, permettant la capture de trois prisonniers. Dans la nuit du 16 au 17 août, Jean Coat et ses hommes subissent une contre-attaque qu’ils parviennent à repousser. Le 18 août, alors qu’il se trouve dans le secteur des Trois-Curés à Milizac, il dirige une attaque contre des allemands près d’une ferme. Lors de l’échauffourée, le blanc-bourgeois est blessé par des éclats de grenade aux jambes, sur le torse et à l’œil droit.

Évacué du front, il est soigné quelques jours avant de reprendre son poste au sein des F.F.I. Entre le 6 et 14 septembre 1944, il est déployé dans la poche du Conquet avec son effectif pour diverses patrouilles. Démobilisé le 27 septembre 1944 lors de la dissolution des unités F.F.I, Jean Coat ne peut réintégrer la Marine. Il s’accorde alors quelques mois de repos avant de prendre un poste d’auxiliaire des Postes, télégraphes et téléphones (P.T.T) en décembre 1944.

Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattant volontaire de la résistance de Jean Coat (1622 W).
  • Archives des F.F.I de l’arrondissement de Brest, registre des effectifs de la compagnie F.F.I de Bourg-Blanc.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier individuel de résistant de Jean Coat (GR 16 P 134628) - Non consulté à ce jour.