Jean-Louis Castel est mécanicien à Landunvez. Il épouse Marguerite Ménec (1912-2005), le 23 avril 1933 à Landunvez et de cette union naîtront quatre enfants. Mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, son parcours durant la drôle de guerre jusqu’à la débâcle nous est inconnu. Démobilisé en juin 1940 après l’armistice, il est rendu à la vie civile et retrouve sa commune natale.
Sous l’occupation allemande, il indique être entré en Résistance en avril 1943. N’étant aucunement affilié à un réseau ou mouvement, il est davantage probable que Jean Castel intègre le groupement cantonal de la Résistance de Landunvez-Porspoder dans le second semestre 1943 lors de la formation des premiers groupes de l’Armée secrète (A.S) ou lors de l’organisation des unités Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) au début de l’année 1944. Il participe à la diffusion de la propagande et au recrutement de quatre jeunes pour la cause clandestine. Il sabote, à une date inconnue, un relais téléphonique entre Larret et Kersaint.
Au début d’août 1944, le mécanicien de Landunvez prend le maquis et intègre en tant que Chef de groupe, le 5ème Groupe de la 1ère Section de la 3ème Compagnie du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau.
Composition du groupe :
– BARGAIN Yves
– CASTEL Jean
– FOUCART André
– GROAZIL Louis
– JAOUEN René
– KERROS Edouard
– MOAL Eugène (Chef de groupe)
– MOREL Jean
Avec sa compagnie, il participe aux premières opérations de Libération du canton de Ploudalmézeau. Sa commune libérée, il participe à la suite des combats, notamment dans la Poche du Conquet. Jean Castel est démobilisé des F.F.I à la dissolution des unités combattantes fin septembre 1944.