Albert Goavec, fils d’Ambroise Goavec et Marguerite Tanguy, réside à Lambézellec, 12 rue du Moulin-à-poudre. Marié le 2 février 1943 à Jeanne-Marie Penvern, sans profession. Albert Goavec est alors interprète. Jeanne-Marie Penvern, employée de commerce, décède le 15 février 1943.
Membre du mouvement des Auberges de la Jeunesse à Brest, Albert Goavec fait également partie du groupe de militants du Parti Ouvrier Internationaliste. Trahi par le soldat allemand Konrad Leplow, il est arrêté le 14 octobre 1943 à Brest. Interné trois jours à la prison de Pontaniou, il est ensuite transféré à la prison Jacques Cartier de Rennes. Il y est interné jusqu’à la mi janvier 1944 avant un nouveau transfert, vers Compiègne cette fois.
Albert Goavec est déporté en Allemagne le 27 janvier 1944. Arrivé au camp de Buchenwald le 29 janvier, immatriculé n°44338, il est affecté au camp de Dora (Nordhausen) le 29 octobre 1944. Entré à l’infirmerie le 18 février 1945, il décède des suites d’une pneumonie le 20 février 1945 (l’acte officiel dressé par le ministère des anciens combattants indiquera le 21 février 1945).
Le 20 mars 1948, la mention Mort pour la France lui est décernée.
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